PYRAMIDEINVERSEE Théorie polyvagale (TPV)

Agir sur ses mécanismes de survie grâce à la Théorie Polyvagale (TPV)

Avocats et métiers du conseil et de l’accompagnement sur ou malmenés, vous pouvez agir sur vos mécanismes de survie et vivre mieux (de) votre activité professionnelle au quotidien, grâce à la Théorie Polyvagale (TPV) !

« Je n’existe qu’en relation avec mon monde » dit Stephen W. Porges Ph.D. neuroscientifique et psychologue américain, directeur fondateur du consortium de recherche sur le stress post traumatique, professeur de psychiatrie à l’université de Caroline du Nord et professeur émérite à l’université de l’Illinois à Chicago et à l’université du Maryland aux Etats-Unis, à l’origine d’une découverte scientifique révolutionnaire :  la théorie polyvagale (TPV), sur la compréhension du système nerveux autonome et son rôle central dans notre fonctionnement physiologique, émotionnel, psychologique, cognitif et social.

La Théorie Polyvagale : une meilleure compréhension de notre système nerveux autonome

Stephen Porges a découvert que notre système nerveux autonome est à la source de notre engagement social, de l’activation de nos structures cérébrales les plus performantes (créativité, ingéniosité) mais aussi de l’empathie, du bien-être et de la confiance dans la relation.

La théorie polyvagale n’est pas une thérapie ou une science de la relation. C’est une compréhension de notre SNA pour permettre de mieux l’inclure dans nos processus d’accompagnement, de soutien et de réadaptation.

Le SNA est composé de trois branches :

  • Le nerf vague ventral (le grand régulateur, pacificateur, connecté)
  • Le nerf sympathique (soit régulé par le ventral, soit mobilisé, soit en mode automatique dérégulé)
  • Le nerf vague dorsal (le nerf figé, inhibé, déconnecté, voire dissocié).
    Le nerf vague ventral et le nerf vague dorsal appartiennent à la branche parasympathique du SNA qui régit le mode repos et récupération.

S. Porges a découvert l’existence du vagal ventral qui régit notre état de sécurité lequel donne accès à notre potentiel de ressources le plus élevé.

Apprendre à connaître son système nerveux

Vous pouvez apprendre à connaître votre système nerveux, à en distinguer les différents états, de sécurité ou bien de survie, comme quand vous êtes en situation de stress, d’anxiété, de colère, de rumination, d’épuisement, d’isolement et à les réadapter et les réguler.

Aucun état n’est mauvais et ce n’est pas nous qui en décidons le mode mais bien notre SNA pour nous protéger, pour assurer l’homéostasie du corps et préserver notre survie et notre évolution. Le SNA n’obéit pas à la volonté consciente. Son évaluation du risque ne procède pas d’un processus cognitif. C’est pourquoi, pour le maitriser, vous devez apprendre à affiner vos ressentis, vos sensations physiques, en tournant votre regard et votre écoute vers l’intérieur.

Grâce à cette (nouvelle) compréhension de notre mode de fonctionnement via le système nerveux, vous pouvez apprendre à tenir compagnie à des états d’insécurité et d’émotions intenses en activant le nerf vague ventral.

La confiance, vue sous l’angle du nerf vague ventral, est la capacité à être en sécurité avec vos insécurités, en connaissance de cause et en y mettant plus de sens, de sorte que le stress lié à l’imprévisibilité ou à la nouveauté en est réduit. 

La TPV pour les avocats

Dans un environnement professionnel anxiogène, dur, exigeant, comme le montre le récent dossier du Journal du Village de la Justice (n°101) sur la dégradation de la santé mentale des avocats,  il est possible d’auto réguler vos parts malmenées, combattantes, « procrastinantes » ou figés, à partir d’un espace intérieur correspondant à l’état de vagal ventral, grâce à des pratiques et outils adaptés.

Encore plus précieux, en tant que Conseil, vous pouvez apprendre à co-réguler vos clients, vos pairs et les parties avec lesquelles vous interagissez à partir de votre simple présence en sécurité.

L’apprentissage de votre SNA vous permet  de faire l’expérience que votre corps est votre 1ère adresse et non « à côté » de votre esprit et intelligence rationnelle et logique, que c’est lui qui émet 80% des informations nécessaires à votre vie et à votre épanouissement, vers votre cerveau quand ce dernier y répond par les 20% restant.

Le physiologique précède le psychologique et le cognitif via votre allié le système nerveux vers une vie plus épanouissante et de facto plus performante.

Plus de confiance, plus de résilience et d’ouverture aux autres à mesure que le réservoir de sécurité se remplit, moins de peurs et plus d’audace et d’affirmation de soi, vous quittez la dépendance à l’image qu’ « il faut » donner de soi….pour qui vous avez envie d’être…

C’est une gageure de vouloir résumer la théorie polyvagale et son apport bénéfique en quelques lignes….

Ralentir pour s’épanouir…

Pourtant, c’est en amitié avec le nerf vague ventral qui n’apprécie rien moins que le SLOW, le ralentir, le je(u) à explorer ensemble vos états intérieurs que je travaille en coaching et que je vous accompagne vers plus de sérénité, d’épanouissement et de fluidité dans la relation 

C’est une approche qui fait la part belle au corps et aux sensations, aux ressentis et aux cerveaux instinctuels (reptilien et limbique) plutôt qu’au néocortex, à tout le moins, en première partie du processus,  tant la performance cérébrale est décuplée, dès lors votre système nerveux est régulé et que tout l’être se sent en sécurité.

Je propose d’y revenir dans un prochain webinaire sur ma pratique de l’intelligence émotionnelle grâce à la TPV et au focusing de la relation intérieure, qui aura lieu le 7 janvier 2024 à 18H.

Interessés, intrigués ? Rejoignez-nous !

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.