Quand on veut on peut neurobiologie certification

Quand on veut… on peut ?!

Quand on veut, on peut ! 

Vous connaissez l’expression ?! Et bien c’est un mensonge.

On ne peut pas toujours, même si l’on veut…même avec le plus bel élan d’engagement du monde !

Même si on croit que l’on est à la barre de sa vie… en réalité, c’est faux ! 

Comme l’a découvert le neuroscientifique américain STEPHEN PORGES (dont j’ai déjà parlé dans un post !), tout se passe au niveau de notre système nerveux autonome, au niveau du nerf vague. 

C’est le nerf vague qui, en tout premier lieu, évalue, à chaque seconde, si « l’on peut » pour de vrai, biologiquement parlant, et tout le reste suit.

Grâce à la neuroception, notre système nerveux scanne notre environnement pour évaluer le risque de la mise en situation envisagée. De plus, Il tient compte de tout notre track record, tout notre historique de vie (cerveau limbique et reptilien). 

A partir des informations qu’il communique au cerveau, celui-ci choisit ou construit alors le mode de réponse – pensée/parole/comportement/action jugé le plus adapté. 

Le problème c’est qu’il arrive, un jour, que le mode de réponse devenu automatique  ne soit plus adapté. 

C’est dans ces situations que l’on se sent tiraillé. 

On s’auto-saborde. On rate. On procrastine. 

On se réfugie dans sa grotte… alors même que l’on voudrait être à l’aise pour parler en public et même plus loin… 

La timidité est ainsi un mode de réponse adaptatif à notre relation au monde.

De ce point de vue neurobiologique, notre pire ennemi c’est donc nous-même ! 

Et, plus nous luttons, essayant de dépasser nos limites… et plus nous crispons notre système nerveux et l’empêchons de fonctionner correctement pour nous conduire,  sans dépense d’énergie inutile et sans heurt,  vers le résultat souhaité. 

Notre focalisation est mal orientée. Il s’agit moins de vouloir que de pouvoir !

En outre, si le programme est ancien, il va falloir le corriger pour créer des connexions internes plus correctes pour nous désormais !

Illustrons cette théorie par un exemple très concret :

Quand j’ai voulu faire mon premier webinaire LinkedIn sur la nécessité de penser intelligence émotionnelle dans le professionnel, j’appréhendais énormément de me rendre visible. 

Sans le vouloir, j’ai fait une mauvaise manipulation : j’ai tout bonnement annulé le webinaire, de sorte que tous les professionnels qui avaient montré un intérêt pour y participer ont reçu l’information « webinaire annulé ».

Au lieu d’être une vingtaine, nous étions 4 personnes (moi y compris 😉) ! 

Surprise par ma propre erreur, j’ai bien sûr eu comme première réaction automatique de m’auto-flageller … mais pas longtemps, pas plus de 2 minutes ! 

Après j’ai « vu » comment mon système nerveux essayait de « me protéger », peut-être de la critique, du rejet, de l’échec, de la réussite que sais-je !

Et alors ? 

Comme l’écrit Stephen Porges :

 « A mesure que nous nous corégulons, nous nous sentons plus en sécurité dans l’espace et le temps dans lequel nous nous trouvons. Nous devenons plus généreux, plus accueillants, plus accessibles avec les autres »

Et si à partir de maintenant, on changeait de point de vue : quand on peut, alors on veut ! 

Avec nos pairs, nos collaborateurs, nos clients, nos partenaires… nos enfants, nos conjoints, nos amis… en prenant soin de nos modes de fonctionnement respectifs. 

Le tout est de commencer … Et je peux vous y aider car je suis certifiée en neurobiologie de pleine confiance ! 

Si cet article vous a été utile, surtout dites le moi et si le cœur vous en dit, merci de le partager aussi !

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