Le lien social, antidote aux addictions ? 🤔

Dans un récent post, Pedro Correa écrit : « Grâce à l’expérience du « Rat Park » du Professeur Alexander, on peut aujourd’hui enfin comprendre que le contraire de l’addiction n’est pas la sobriété, mais le lien. »

Le lien social, est-ce-vraiment l’antidote aux addictions ?

Son propos m’a interpellé car le sujet est grave. Et il touche de nombreuses familles et individus, y compris moi-même,  en tant que workaholic. J’ai donc voulu apporter ma contribution pour enrichir cette réflexion et offrir des pistes de solution.

Trauma et addictions

À cet effet, je partage un extrait d’une conférence de Bessel Vander Kolk sur Big Think. BVDK, psychiatre et neuroscientifique renommé, est spécialiste du trauma. Pourquoi le trauma ? Parce qu’il est très courant et souvent lié aux addictions.

Dans la vidéo, BVDK mentionne des statistiques alarmantes (présumées concerner le territoire américain) :

• 1 femme sur 5 subit une agression sexuelle,
• 1 enfant sur 4 est battu par ses parents,
• et 1 enfant sur 8 est témoin de violence conjugale.

Toutes ces situations génèrent des traumas.

Il explique également et – c’est là la pépite – comment un lien humain de qualité peut aider à guérir des traumatismes et des addictions. Car il ne s’agit pas de n’importe quel lien !

Un lien qui nous permet de nous co-réguler, de nous sentir entendu/e, compris/e, et soutenu/e, tant verbalement que non verbalement, avec une présence émotionnelle et une écoute de qualité ;

Un lien où nous pouvons partager nos ressentis et nos expériences en toute sécurité ;

Développer la compassion envers soi-même

Un lien où développer la compassion envers soi-même est essentiel.

Un lien visant la sécurité intérieure de l’individu, où celui-ci peut exprimer ses émotions, ses blessures et la situation qui l’a conduit là où il/elle est sans crainte d’être jugé/e ou rejeté/e.

Surtout un lien où il y a de l’espace et du temps pour explorer sa vulnérabilité, ses peurs, sa honte et sa culpabilité le cas échéant.

Et donc, un lien réparateur, créé à partir de la connexion avec les autres vivants, avec les animaux et la nature.

🏮Créons, chacun/e à notre échelle, cet environnement humain propice à prévenir et à soulager, autant que possible, les traumas et les addictions.

Car nous sommes des êtres sociaux faits pour nous soutenir mutuellement.

N’oublions pas cela ! (sans remplacer un accompagnement médical et/ou thérapeutique quand il est indiqué)

Envie d’explorer ce sujet du lien social et des addictions, mais surtout de la nécessaire sécurité intérieure grâce à mon accompagnement ? Contactez-moi !